Tout d'abord, il est important de mettre certaines choses au clair :
Même s’il est vrai que les grands groupes ont plus de facilités - avec leurs moyens humains et financiers plus imposants - pour travailler sur la QVT, ce n’est pas pour autant que les petites entreprises doivent négliger cette partie.
La Qualité de Vie au Travail peut prendre différentes formes et elle doit être adaptée selon la structure de l’entreprise et ses besoins. De plus, elle ne doit pas être considérée comme un coût - comme de l’argent jeté par les fenêtres - mais bien comme un investissement. Une bonne QVT permet d’améliorer le rendement, la motivation, la productivité des salariés. Il ne faut pas oublier que les méthodes pour gérer cette Qualité de Vie au Travail permettent à l’entreprise de se pérenniser et ne sont pas toutes coûteuses.
Si vous ne savez pas à quoi correspond la Qualité de Vie au Travail (QVT), je vous invite à aller lire mon premier article afin de vous maintenir informer et pour pouvoir obtenir des informations plus factuelles :
https://www.id-tree.com/rh-comment-gerer-la-qvt-en-teletravail/
Ici, nous allons surtout nous intéresser aux outils qui sont utilisés afin de pouvoir gérer ce nouveau phénomène. Ces derniers sont nombreux et il est important de savoir que différentes opportunités s’offrent à l’entreprise. Ainsi, il sera plus facile pour les entreprises de faire un choix afin de pouvoir régler leurs problèmes et de mettre en lumière leurs besoins, qui restent spécifiques à chacun.
Le premier outil dont je vais vous parler est la méthode des coachs QVT. Cette méthode reste assez discrète depuis l’accroissement de l’intérêt des entreprises pour la QVT mais n’en reste pas moins intéressante à connaître.
Il faut savoir qu’il existe deux types de coaching en termes de QVT, même si ces derniers ont toujours le même mode de fonctionnement : analyser afin de mettre en lumière les problèmes concrets que rencontre l’entreprise, donner du feedback afin de faire un résumé des observations à l’organisation et enfin coacher. C’est durant l’étape du coaching qu’il peut y avoir une différence. En effet, il existe le coaching individuel et le coaching d’équipe.
Le coaching individuel comprend essentiellement un travail avec le manager qui sera plus apte par la suite à comprendre d’où proviennent les problèmes rencontrés dans l’entreprise et pourra ainsi apprendre à gérer tous les conflits adjacents. Tandis que le coaching d’équipe, comme son nom l’indique, correspond au fait de gérer une équipe entière. Cette dernière méthode est plus apte à être viable puisque toutes les personnes faisant partie de l’organisation comprendront pourquoi ils peuvent parfois être mal à l’aise en entreprise, se rendre compte de ce qui est normal ou non dans une entreprise ou encore ils pourront analyser les premiers signes de burnout. Le coaching d’équipe sera plus complet et permettra une meilleure mise en place d’actions concrètes pour améliorer la qualité de vie au travail.
Tout d’abord, il est important de dire que les cabinets de conseils RH ne s’occupent pas essentiellement de la QVT mais d’un nombre important d’autres sujet comme du dialogue social, du recrutement des talents, du sourcing[1], de l’internationalisation[2], etc... Leur domaine d’intervention est très large et permet un accompagnement complet des entreprises. Un cabinet de conseil RH pour la QVT accompagne toujours les managers dans un projet unique et précis.
Un premier travail va être actionné avec le comité de direction afin de mettre en avant les enjeux et les comportements attendus de toute l’organisation afin d’améliorer les conditions de vie au travail puis les changements seront, dans un premier temps, opérer du côté des managers afin d’être rééquilibré avec le reste des équipes.
En ce qui concerne la QVT, les personnes les plus aptes à aider les entreprises dans un cabinet de conseil RH sont les psychologues du travail. En effet, ils seront à l’écoute des salariés : ils vont leur apporter l’aide nécessaire, des conseils intéressants et un soutien psychologique dans le respect de la confidentialité des échanges.
[1] Le sourcing : processus de recherche pour le recrutement. Il a pour objectif d'identifier des profils précis, répondant à une liste de critères de sélection pour un poste professionnel donné.
[2] Internationalisation : stratégie qui conduit les entreprises à se développer à l'échelle internationale, par le biais de filiales, par exemple, afin de tirer parti des avantages offerts par tance, ce qui est indispensable pour maintenir l’efficacité de manière générale.
Il est important de préciser que travailler avec des psychologues du travail permet d’avoir une relation directe avec les organismes de prévoyance ou encore les services sociaux. Cela permet aussi de voir arriver les premiers signes de RPS plus facilement et d’avoir une veille permanente de la législation par le biais de cette personne.
Je souhaite être tenu informé des tendances ressources humaines pour les PME et ETI.
Les médecins du travail, salarié de l’entreprise ou rattaché à un service interentreprises, sont des acteurs centraux de la prévention des risques professionnels. Ils sont soumis au secret médical, il veille sur la santé des salariés et conseille l’employeur sur l’ensemble des problématiques liées aux conditions de travail.
Même si les médecins du travail sont des acteurs intéressants très peu connus en ce qui concerne la démarche QVT. Pourtant, afin de pouvoir comprendre l’impact de cette dernière dans l’entreprise, il est primordial de connaître l’environnement de l’entreprise, l’organisation de cette dernière et le rapport entre les employés. Tous ces facteurs sont déjà connus, même partiellement, par le médecin du travail. Ainsi, il sera plus facile pour le médecin du travail d’effectuer un diagnostic sur la Qualité de Vie des salariés plus rapidement.
Habituellement, un médecin du travail doit seulement s’assurer de la bonne santé du personnel par le biais de consultations périodiques (notamment en début de contrat). Mais à présent, l’activité du médecin du travail est légèrement plus personnelle : il va évaluer les dangers qui peuvent survenir, les nuisances psychologiques persistantes (tel que les RPS) qui nuisent à la santé et à l’efficacité des employés à long terme. Une fois ces dangers évalués par le médecin lui-même ou signaler par les autres salariés alors c’est au médecin de communiquer la situation à la direction, qui devra elle agir en conséquence selon l’urgence des problèmes.
Les enjeux du marché qui renvoient aux exigences des clients, à la concurrence et à l’évolution des technologies. Pour pouvoir innover dans les produits, dans les processus ou encore dans les services, il faut adapter les postes de travail ainsi que les profils des métiers. Notamment en passant par des formations, par la transformation et par l’innovation technologique afin d’anticiper le changement et préparer l’avenir. Cela correspond à tout ce qui a un impact sur la qualité de l’engagement des salariés, leur employabilité et leur santé.
Différentes thématiques peuvent être abordées (RPS, pénibilité, ...) même si elles restent très restreintes car n’oublions pas qu’il ne s’agit pas du cœur de métier du médecin du travail. Des réunions d’information et de discussion doivent être encouragées par l’entreprise afin de donner à la médecine du travail le moyen de maintenir et d’améliorer la QVT en entreprise. L’information du personnel sur les problématiques de QVT peut résoudre de nombreux conflits qui ne seront pour la plupart jamais abordés lors de réunions professionnelles. Il est évident que le médecin du travail peut être un atout majeur pour améliorer la QVT en entreprise, mais pour cela, il doit pouvoir échanger avec la hiérarchie sereinement. Grâce à ses diagnostics, ses remarques et ses conseils, l’entreprise et sa direction pourront aller de l’avant et améliorer le bien-être de tous au travail.
Différentes thématiques peuvent être abordées (RPS, pénibilité, ...) même si elles restent très restreintes car n’oublions pas qu’il ne s’agit pas du cœur de métier du médecin du travail. Des réunions d’information et de discussion doivent être encouragées par l’entreprise afin de donner à la médecine du travail le moyen de maintenir et d’améliorer la QVT en entreprise. L’information du personnel sur les problématiques de QVT peut résoudre de nombreux conflits qui ne seront pour la plupart jamais abordés lors de réunions professionnelles. Il est évident que le médecin du travail peut être un atout majeur pour améliorer la QVT en entreprise, mais pour cela, il doit pouvoir échanger avec la hiérarchie sereinement. Grâce à ses diagnostics, ses remarques et ses conseils, l’entreprise et sa direction pourront aller de l’avant et améliorer le bien-être de tous au travail.
Le questionnaire QVT est le moyen le plus connu et sûrement le plus fiable pour les entreprises, il est par ailleurs plus simple à mettre en place. De manière générale, l’objectif des enquêtes par questionnaire est d’observer, d’analyser pour enfin comprendre une tendance, un problème, un comportement global, ... grâce aux données collectées. Plus il y a de réponses, plus les sondages seront fiables car la quantité (et la qualité) des réponses permettent une meilleure représentation de la population.
Il y a plusieurs moyens possibles afin de créer des questionnaires sur la Qualité de Vie au Travail. Tout d’abord, il est possible d’en créer un personnellement au sein même de l’entreprise même si cela prend du temps et demande beaucoup de concentration car il faut se renseigner sur les questionnaires déjà existant comme le questionnaire Karasek ou encore avec la méthode LIPT qui sont deux sortes de questionnaires permettant une vision globale de la QVT. Cependant ses questionnaires restent assez généralistes et ne permettent pas d’obtenir des réponses concrètes et personnalisées pour toutes les entreprises (cela dépend de leurs problèmes de base mais également du nombre de salariés répondant aux questionnaires). En plus des questions, il faut également générer des réponses qui n’influenceront pas les répondants. Globalement, créer des sondages de toute pièce reste une tâche assez délicate qui mérite énormément d’investissement et de temps de travail.
De nombreuses plateformes existent afin de faire partager les questionnaires QVT ainsi réalisés : Google Forms est une des méthodes les plus utilisés tout simplement car il est gratuit et facile d’accès. Il est également possible de faire circuler un questionnaire dans l’entreprise en version papier ou en version PDF/Word via mails. Enfin, des questionnaires en ligne telle que IDTree vous permettent de faire cela directement sur internet. Après avoir récolté un nombre suffisant de réponses, il faut pouvoir analyser ses dernières pour comprendre d’où viennent les différents problèmes que l’entreprise avait déjà relevé auparavant et là encore ce n’est pas une mince affaire.
C’est pour toute ces raisons que des questionnaires en ligne tel qu’IDTree ou encore des outils comme Google Forms ont été développés : ils permettent de récolter les données et de les mettre sous forme plus simple pour pouvoir les analyser (tel que des graphiques ou des tableaux de bord) afin de pouvoir comprendre les réponses en un seul coup d’œil.
Les accords de méthode QVT ont pour objet de définir le cadre méthodologique de la démarche Qualité de vie au travail de l’entreprise selon les 6 étapes suivantes
Les rubriques suivantes seront présentées dans les accords de méthode QVT :
Savoir ce dont notre entreprise à besoin n’est jamais mince affaire et après cet article nous espérons que vos idées sont plus claires et qu’il vous sera plus facile de faire un choix.
IDTree vous permet de mettre en place votre enquête QVT en quelques clics seulement. Vous pourrez choisir un modèle de questionnaire, adapter les questions à votre besoin, inviter tous vos collaborateurs, laissez-les relancer par l'outil automatiquement et visualiser les résultats dans un tableau de bord en ligne ultra professionnel et le partager avec votre direction et vos managers. Discutons-en !
Experte sur les sujets liés à la Qualité de Vie au Travail, Thiéfaine Peltier est membre de l'équipe IDTree depuis 2020.
Article publié le 11/12/2020.
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